Je viens de découvrir que Jimmy Wales est sur Facebook, et que les rares fois où il y va c'est pour poster des bêtises (à commencer par la vignette ci-dessus).
Réflexions aléatoires sur un projet qui tourne très bien alors qu'il prouve tous les jours qu'il ne devrait logiquement pas fonctionner.
Affichage des articles dont le libellé est Brèves d'entourage. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Brèves d'entourage. Afficher tous les articles
lundi 17 octobre 2011
Attention aux ébauches
Je viens de découvrir que Jimmy Wales est sur Facebook, et que les rares fois où il y va c'est pour poster des bêtises (à commencer par la vignette ci-dessus).
mardi 19 avril 2011
Magical Mystery Tour
Cet hiver, on décide de faire une virée dans le plus grand des cantons (en surface) à savoir les Grisons, terre de contraste1 et surtout terre vachement distante à l'échelle de la Suisse. Courageux mais pas téméraire, on va se limiter à Coire, son chef-lieu et pour cela quoi de mieux que le Glacier Express, train qui se vante d'être « l'Express le plus lent du monde ».
A Brigue, il faut quitter la gare CFF pour trouver le point de départ du glacier express. Le prix n'est pas vraiment bon marché mais notre voiture est pleine. Bonne pioche, il fait beau, c'est mieux pour les paysages. Mauvaise pioche, il fait beau et comme la voiture est panoramique (équipée de vitres transparentes en haut et sur les côtés), je cuis sous le soleil2.
Ca tape |
Le voyage est agrémenté d'informations audio dites dans un casque en plusieurs langues. Tout au long du trajet, il y en a plusieurs dizaines (pas loin de cent même je crois, si on va d'un bout à l'autre) et cela dure une minute maximum à chaque fois. C'est d'ailleurs assez rigolo de voir les gens plonger sur leur casque quand le signal sonore retentit. J'ai également noté que le français parlé par le guide n'est pas vraiment romand (par exemple, « soixante-dix »). Il doit y avoir beaucoup de touristes francophones non suisses, ou bien les Romands savent mieux s'adapter que les autres sur ce plan là.
Or donc4, nous quittons le canton du Valais pour rejoindre celui d'Uri. La sonnerie retentit et nous écoutons le commentaire. La gentille voix dans nos oreilles nous dit que nous sommes désormais dans le canton d'Uri, célèbre pour son héros légendaire Guillaume Tell et pour avoir été un des premiers cantons à fonder la Suisse en mille deux cent quatre-vingt onze (je cite de mémoire mais je garantis qu'il n'y avait pas de « nonante et un ». Mon voisin cherche une information sur son smartphone et dit à sa comparse « Je cherchais le nom des trois fondateurs du Serment du Grütli mais ils ont rien mis sur la page "Suisse" de Wikipédia ». A ce moment là, j'interviens pour dire que cette information se trouve dans Mythes fondateurs de la Suisse (je l'ai relu dans le passé) et que si je me souviens bien, la vision des trois patriarches prêtant serment sur la montagne, c'est un mythe (souvent mis en images dans le passé, certes) et qu'il me semble que cela n'est pas si simple5.
Cela n'a pas l'air de le convaincre vraiment, pour lui Wikipédia c'est un réflexe et il s'étonne qu'il n'y ait pas l'information qu'il recherchait, à savoir « Tel que le raconte la légende, il se déroula sur la prairie du Grütli dominant le lac des Quatre-Cantons, et rassembla les hommes libres des vallées d'Uri, de Schwytz et d'Unterwald, notamment représentés par les trois Confédérés Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher.»
Le reste du séjour n'a que peu d'intérêt wikipédien à part qu'en se baladant dans les rues de Coire (où il fait frisquet en hiver....), un drapeau autrichien m'a tapé dans l’œil. Il s'agit du consulat autrichien, situé au-dessus d'une Bodega española (sic) dans une rue étroite où il n'y a pas de recul. Ravi de cette bonne fortune pour la cabale consulaire, j'immortalise tant bien que mal le bâtiment. Un peu plus loin, un bâtiment similaire avec un drapeau grec mais c'est juste un restaurant... Je n'ai pas l'impression qu'à Coire, il y a énormément de consulats, ou sinon ils se cachent.
1. Toutes les terres sont de contraste, cela fait un joli lieu commun pratique à placer.
2. que j'ai dans l'œil.
3. Le retour est moins pittoresque mais plus rapide.
4. Car là vous devez vous dire que c'est bien gentil mon voyage en train mais quel intérêt d'en faire un billet si ça n'a rien à voir avec Wikipédia. J'y viens, même si je reconnais que la mise en marche est un peu détaillée. Et encore je n'ai pas parlé du repas qui était correct, sans plus.
5. En effet, il confond Serment du Grütli et Pacte Fédéral, si j'avais été plus aussi sûr au moment des faits, j'aurais été plus incisif.
2. que j'ai dans l'œil.
3. Le retour est moins pittoresque mais plus rapide.
4. Car là vous devez vous dire que c'est bien gentil mon voyage en train mais quel intérêt d'en faire un billet si ça n'a rien à voir avec Wikipédia. J'y viens, même si je reconnais que la mise en marche est un peu détaillée. Et encore je n'ai pas parlé du repas qui était correct, sans plus.
5. En effet, il confond Serment du Grütli et Pacte Fédéral, si j'avais été plus aussi sûr au moment des faits, j'aurais été plus incisif.
jeudi 25 novembre 2010
« Faudra pas se plaindre si le futur de l'avenir ne tient pas ses promesses »
Je passe un week-end prolongé chez un vieux copain que j'aime bien mais que je vois rarement1. Sur ces trois jours où on rattrape le temps perdu, j'évoque forcément Wikimedia parmi mes domaines d'activités de loisirs. Cela me donne l'occasion de sonder ses connaissances sur ce sujet. Sans surprise, il me dit qu'il connait Wikipédia, qu'il utilise assez souvent les articles (plutôt en anglais) pour son boulot mais qu'il ne prend pas cela pour autant pour parole d'évangile.
Fichtre, c'est quasiment le max de ce que j'attendais2, je suis impressionné. Tout s'écroule quand je lui dis que je contribue modestement et quand il me demande « Mais pour changer une page, tu fais comment ? ». Puis après un léger silence de ma part, il ajoute : « Tu envoies un mail ? ». Un peu décontenancé, je lui dis « Tu n'as jamais vu qu'il existe un bouton "modifier" en haut de la page ? ». La réponse est bien évidemment négative. Cela montre3 qu'on peut être plutôt au fait de Wikipédia et ne pas connaître certains éléments qui me paraissent super basiques4.
C'est la période des dons et j'avoue être plus ému que je ne le pensais par le journal des dons à Wikimédia France car je ne m'attendais pas à ce qu'autant de personnes laissent des commentaires positifs de ce style, très éloignés de ce qu'on lit généralement dans les médias français. Je sais bien qu'on n'a pas les messages des gens qui détestent Wikipédia, mais je n'imaginais pas un tel soutien populaire.
Je reconnais que pour moi (et je ne suis pas le seul) donner à Wikimedia5, c'est aussi permettre de pérenniser une certaine vision du web. Je fais partie de ceux qui ne soutiendront plus le projet si de la publicité apparaît sur un site faisant partie de la Wikimedia Foundation.
J'ai néanmoins un souci de taille avec l'importance que prend Wikipédia (pas tellement les autres projets frères). Autant je reconnais l'importance d'avoir une encyclopédie neutre, libre et gratuite en ligne, autant j'ai du mal à envisager un futur où Wikipédia est devenue tellement grosse qu'elle a phagocyté tout le reste. Une encyclopédie, OK mais l'unique référence en ligne, non. Je m'y oppose pour des raisons éthiques et aussi pratiques (si Wikipédia est la référence, où ira-t-elle sourcer ses informations ?). Mais déjà j'ai l'impression que, à part pour les connaissances très spécialisées, le web est plus pauvre qu'auparavant en termes de diversité3 car beaucoup de gens (moi le premier) linkent directement Wikipédia et, du côté créateur, à quoi bon rassembler des connaissances puisque Wikipédia est là ?
On est encore loin de cette situation mais Internet sans Wikipédia me paraît aussi néfaste qu'une hégémonie wikipédienne.
Le titre est une citation d'une chanson de La Blanche, qui, en plus de bien chanter, rédige des newsletters et billets d'humeur assez savoureux.
1. Je passe les détails inintéressants mais cela explique qu'on se parle relativement peu souvent.
2. Je sais que, dans un monde parfait, il aurait rédigé des psaumes en hébreu sur wikisource, ajouté 58 photos de l'église de Darnétal et m'aurait sorti les différences formelles entre wikibooks et wikiversity. Mais je n'en demande pas tant.
3. Néanmoins « Plural of anecdotes is not data» (wink à Darkoneko), ne l'oublions pas.
4. Quand on a ce niveau de connaissances de base.
5. En ce qui me concerne c'est via le chapter suisse (et son gentil trésorier au patronyme qui comprend autant de syllabes qu'il n'y a de cantons suisses)
Fichtre, c'est quasiment le max de ce que j'attendais2, je suis impressionné. Tout s'écroule quand je lui dis que je contribue modestement et quand il me demande « Mais pour changer une page, tu fais comment ? ». Puis après un léger silence de ma part, il ajoute : « Tu envoies un mail ? ». Un peu décontenancé, je lui dis « Tu n'as jamais vu qu'il existe un bouton "modifier" en haut de la page ? ». La réponse est bien évidemment négative. Cela montre3 qu'on peut être plutôt au fait de Wikipédia et ne pas connaître certains éléments qui me paraissent super basiques4.
C'est la période des dons et j'avoue être plus ému que je ne le pensais par le journal des dons à Wikimédia France car je ne m'attendais pas à ce qu'autant de personnes laissent des commentaires positifs de ce style, très éloignés de ce qu'on lit généralement dans les médias français. Je sais bien qu'on n'a pas les messages des gens qui détestent Wikipédia, mais je n'imaginais pas un tel soutien populaire.
Je reconnais que pour moi (et je ne suis pas le seul) donner à Wikimedia5, c'est aussi permettre de pérenniser une certaine vision du web. Je fais partie de ceux qui ne soutiendront plus le projet si de la publicité apparaît sur un site faisant partie de la Wikimedia Foundation.
J'ai néanmoins un souci de taille avec l'importance que prend Wikipédia (pas tellement les autres projets frères). Autant je reconnais l'importance d'avoir une encyclopédie neutre, libre et gratuite en ligne, autant j'ai du mal à envisager un futur où Wikipédia est devenue tellement grosse qu'elle a phagocyté tout le reste. Une encyclopédie, OK mais l'unique référence en ligne, non. Je m'y oppose pour des raisons éthiques et aussi pratiques (si Wikipédia est la référence, où ira-t-elle sourcer ses informations ?). Mais déjà j'ai l'impression que, à part pour les connaissances très spécialisées, le web est plus pauvre qu'auparavant en termes de diversité3 car beaucoup de gens (moi le premier) linkent directement Wikipédia et, du côté créateur, à quoi bon rassembler des connaissances puisque Wikipédia est là ?
On est encore loin de cette situation mais Internet sans Wikipédia me paraît aussi néfaste qu'une hégémonie wikipédienne.
Le titre est une citation d'une chanson de La Blanche, qui, en plus de bien chanter, rédige des newsletters et billets d'humeur assez savoureux.
1. Je passe les détails inintéressants mais cela explique qu'on se parle relativement peu souvent.
2. Je sais que, dans un monde parfait, il aurait rédigé des psaumes en hébreu sur wikisource, ajouté 58 photos de l'église de Darnétal et m'aurait sorti les différences formelles entre wikibooks et wikiversity. Mais je n'en demande pas tant.
3. Néanmoins « Plural of anecdotes is not data» (wink à Darkoneko), ne l'oublions pas.
4. Quand on a ce niveau de connaissances de base.
5. En ce qui me concerne c'est via le chapter suisse (et son gentil trésorier au patronyme qui comprend autant de syllabes qu'il n'y a de cantons suisses)
mercredi 19 mai 2010
(Web)Space Invader
Forcément quand en flânant (ici en Gironde), je tombe sur ce genre d'affiche, je range mon sourire idiot et sors mon appareil photo ! En cliquant sur le déclencheur, je me dis que Wikipédia est vraiment entré dans les mœurs.
J'ai pas mis cela sur Commons dans le cadre de la sauvegarde de l'art urbain. J'ai eu tort ?
J'ai pas mis cela sur Commons dans le cadre de la sauvegarde de l'art urbain. J'ai eu tort ?
vendredi 7 mai 2010
Le phénix, la boulangère et le télésiège
Il y a 15 jours, je suis avec des copains. Un d'entre eux nous dit qu'il recherche une illustration de phénix mais ne sait pas vraiment sur quel site aller. Tous les autres répondent en choeur « Google Images », sauf moi qui réponds « Commons » 1.
Un peu plus tard, alors qu'il note les URL, je lui dicte « "commons, point,wikimedia.org" oui c'est comme "wikipedia" mais avec un "m", c'est l'endroit où sont stockés les images, vidéos du projet ». Je le vois écrire « multimania » 2 et je corrige « non, non c'est quasiment comme Wikipedia ». « Connais pas". Pour un mec qui passe pas mal de temps sur internet, je trouve cela bien étrange (mais il faut bien avouer qu'il est parfois à l'ouest), alors la fois d'après, je fais mon petit prosélytisme3.
Quand je parle du projet, je tente de rester au niveau le plus simple (ne pas aborder le détail des licences par exemple) et prendre des exemples parlants, donc forcément un peu caricaturaux mais cela aide à comprendre et puis cela donne une idée générale. Pour évoquer les critères d'admissibilité, mon interlocuteur comprend très vite qu'une personne comme Louis XIV est admissible. Alors que pour un joueur de foot de 8e division gabonaise4, c'est non. Et qu'entre les deux, c'est moins évident donc des fois un peu compliqué. J'ajoute en apparté que se rendre compte que les points de vue sont si différents entre les personnes et que la situation n'est pas aussi simple qu'on se l'imaginait est une des grandes choses que Wikimedia m'a apporté.
Tout cela pour dire que j'assume l'utilisation de raisonnements par l'absurde si je pense que cela permet d'éclairer une possibilité de pente savonneuse ou de rendre relatif un argument assez faible. De là à ce que cela soit pris comme une remarque trollesque ou foireuse, cela m'étonne ou m'attriste un peu5. J'ajoute que je ne me sens pas particulièrement suppressionniste ou inclusionniste et que si j'avais été (actif) à l'époque, j'aurais été circonspect quant à la présence automatique de chaque commune sur Wikipédia. D'ailleurs, je le suis encore un peu aujourd'hui.
1. Piller des images via google cela semble plutôt la norme.
2. Ouch, ça calme :D
3. Avec du réalisme à l'intérieur car je suis honnête.
4. Qui n'a que cela comme fait notoire à son actif.
5. Cela dépend d'où ça vient
Un peu plus tard, alors qu'il note les URL, je lui dicte « "commons, point,wikimedia.org" oui c'est comme "wikipedia" mais avec un "m", c'est l'endroit où sont stockés les images, vidéos du projet ». Je le vois écrire « multimania » 2 et je corrige « non, non c'est quasiment comme Wikipedia ». « Connais pas". Pour un mec qui passe pas mal de temps sur internet, je trouve cela bien étrange (mais il faut bien avouer qu'il est parfois à l'ouest), alors la fois d'après, je fais mon petit prosélytisme3.
Quand je parle du projet, je tente de rester au niveau le plus simple (ne pas aborder le détail des licences par exemple) et prendre des exemples parlants, donc forcément un peu caricaturaux mais cela aide à comprendre et puis cela donne une idée générale. Pour évoquer les critères d'admissibilité, mon interlocuteur comprend très vite qu'une personne comme Louis XIV est admissible. Alors que pour un joueur de foot de 8e division gabonaise4, c'est non. Et qu'entre les deux, c'est moins évident donc des fois un peu compliqué. J'ajoute en apparté que se rendre compte que les points de vue sont si différents entre les personnes et que la situation n'est pas aussi simple qu'on se l'imaginait est une des grandes choses que Wikimedia m'a apporté.
Tout cela pour dire que j'assume l'utilisation de raisonnements par l'absurde si je pense que cela permet d'éclairer une possibilité de pente savonneuse ou de rendre relatif un argument assez faible. De là à ce que cela soit pris comme une remarque trollesque ou foireuse, cela m'étonne ou m'attriste un peu5. J'ajoute que je ne me sens pas particulièrement suppressionniste ou inclusionniste et que si j'avais été (actif) à l'époque, j'aurais été circonspect quant à la présence automatique de chaque commune sur Wikipédia. D'ailleurs, je le suis encore un peu aujourd'hui.
1. Piller des images via google cela semble plutôt la norme.
2. Ouch, ça calme :D
3. Avec du réalisme à l'intérieur car je suis honnête.
4. Qui n'a que cela comme fait notoire à son actif.
5. Cela dépend d'où ça vient
vendredi 16 avril 2010
Boomerang
Eh bien justement, puisqu'on en parle, je partage avec vous cet email reçu par mon collègue Youri:
Visiblement, n+1 ne sait pas consulter un historique.
Mais le plus drôle, c'est que je regarde le pauvre Youri maudire son n+1 tout en comparant deux séries de données, et je me dis:
Cette page, en 2007, je l'ai créée.
"Cher Youri,Nos données datent de mars dernier. La page en question a été créée en octobre 2007 et n'a pas été touchée depuis, à part par 2 bots, un vandalisme et une révocation.
Je suis bloqué à Bangkok à cause de l'éruption volcanique. J'ai profité de mon temps libre pour aller sur Wikipédia et suis tombé sur l'article X. Merci de vérifier que nos chiffres correspondent.
Cordialement,
n+1

Mais le plus drôle, c'est que je regarde le pauvre Youri maudire son n+1 tout en comparant deux séries de données, et je me dis:
Cette page, en 2007, je l'ai créée.
lundi 5 avril 2010
Brèves d'entourage - 2
Alors que je suis à Monterey1, je vais visiter le Monterey State Historic Park. Le musée de la marine est en travaux pour un an, la maison à côté (Pacific House) semble déjà fermée, cela sent le chou blanc sur toute la ligne.
Je me dirige vers la Custom House (entrée libre ET il n'y a que cela d'ouvert) et entre dans le bâtiment. La personne qui s'en occupe est en train de parler avec un petit groupe. Il y a deux salles dont une très grande avec plein de bordel à l'intérieur montrant ce qui arrivait en ville par le port, il y a deux siècles grosso modo. J'y trouve donc des caisses en provenance d'un peu partout dans le monde. Dans la salle du fond, on peut voir les papiers signés par le gouverneur (ou ses petites mains) une fois les taxes prélevées.
Je fais le tour, sachant que c'est tout de même vite fait. Ah tiens, des caisses de thé, c'est sympa. Le panneau mentionne que ce sont des « tea bricks » et donne une définition de cet étrange conditionnement. Mon œil expert repère des « Edit » à côté des sous-titres.... je me dis que c'est vraisemblablement un extrait (non crédité) de l'article anglophone.
Je prends une photo comme preuve ultime de ce détournement (en fait non c'est juste parce que je trouve ça rigolo2) quand une voix à l'entrée me demande si j'ai besoin d'aide ou de renseignements. Je range mon appareil photo en vitesse, remercie la personne de son attention et dit que tout va bien et que c'est très intéressant.
Je quitte la maison en tentant en vain et à son invitation, de visiter Pacific House via une entrée cachée mais par là aussi c'est fermé. Je repars vers Cannery Row en me disant que c'est rigolo de voir un extrait de Wikipédia ici.
Mais non je ne suis pas obsédé par Wikimedia, j'ai juste un œil perçant, des fois.
1: J'en profite au passage pour confirmer aux personnes de peu de foi et de culture que Zorro se passe bien dans ce coin là et qu'il se rend des fois à Monterey et non à Monterrey. Enfin si j'en crois Wikipedia (en).
2: sauf que je ne retrouve plus la photo, aheum...
Je me dirige vers la Custom House (entrée libre ET il n'y a que cela d'ouvert) et entre dans le bâtiment. La personne qui s'en occupe est en train de parler avec un petit groupe. Il y a deux salles dont une très grande avec plein de bordel à l'intérieur montrant ce qui arrivait en ville par le port, il y a deux siècles grosso modo. J'y trouve donc des caisses en provenance d'un peu partout dans le monde. Dans la salle du fond, on peut voir les papiers signés par le gouverneur (ou ses petites mains) une fois les taxes prélevées.
Je fais le tour, sachant que c'est tout de même vite fait. Ah tiens, des caisses de thé, c'est sympa. Le panneau mentionne que ce sont des « tea bricks » et donne une définition de cet étrange conditionnement. Mon œil expert repère des « Edit » à côté des sous-titres.... je me dis que c'est vraisemblablement un extrait (non crédité) de l'article anglophone.
Je prends une photo comme preuve ultime de ce détournement (en fait non c'est juste parce que je trouve ça rigolo2) quand une voix à l'entrée me demande si j'ai besoin d'aide ou de renseignements. Je range mon appareil photo en vitesse, remercie la personne de son attention et dit que tout va bien et que c'est très intéressant.
Je quitte la maison en tentant en vain et à son invitation, de visiter Pacific House via une entrée cachée mais par là aussi c'est fermé. Je repars vers Cannery Row en me disant que c'est rigolo de voir un extrait de Wikipédia ici.
Mais non je ne suis pas obsédé par Wikimedia, j'ai juste un œil perçant, des fois.
1: J'en profite au passage pour confirmer aux personnes de peu de foi et de culture que Zorro se passe bien dans ce coin là et qu'il se rend des fois à Monterey et non à Monterrey. Enfin si j'en crois Wikipedia (en).
2: sauf que je ne retrouve plus la photo, aheum...
vendredi 11 décembre 2009
Cé qu'è lainô-vice en la matière
En ce moment, c'est la célébration de l'Escalade. Je sais, « en ce moment », c'est vague mais il faut bien dire qu'entre le jour J (et encore cela dépend du calendrier grégorien ou pas), la course sportive et la célébration officielle, on a un peu l'impression que cela dure deux semaines. Je ne vais pas trop m'étendre sur la partie sportive car je connais trois wikipédiens (dont votre serviteur) qui ont fait cette année une performance digne d'un escargot asthmatique hors du commun, en tout cas souvent mieux que l'an dernier (hop nous !) et on n'est pas du genre à la ramener quand on tutoie l'Olympe.
L'anecdote ici, c'est que dans ma boîte aussi on fête cela et comme il y a pas mal d'étrangers1 qui sont là de passage, il faut leur expliquer cette fête super locale2. C'est une personne des ressources humaines qui s'en charge et elle sait maintenant ne plus faire l'amalgame entre Savoie et France (au début du XVIIe siècle en tout cas). Puisque c'est moi qui l'avais reprise à ce sujet, je vais la voir avant le début de la « cérémonie » pour la chambrer un peu. Je zieute son papier et vois que c'est la version anglophone de l'article de Wikipédia. Sans préciser que j'ai capté d'où cela venait, je lui balance : « Hey tu te foules pas, tu n'as rien écrit par toi même » « Non, en français j'aurais pu le faire directement à l'oral mais en anglais, je suis moins à l'aise ».
J'ai été patient, j'ai bien écouté son speech jusqu'au bout et je peux certifier qu'elle n'a même pas crédité les auteurs, ni fait circuler la GFDL aux personnes dans la salle (je précise s'il y a des rêveurs qui me lisent). Devant cet immonde forfait, je n'ai pas agi.
Que la première personne qui aurait interrompu tout cela pour parler de licences libres, conditions de réutilisation et creative commons au lieu de manger un bout de chocolat3 me jette la première marmite.

1 ce qui à Genève est un pléonasme, je sais.
2 j'ai connu des gens vivant à une heure de là qui n'en avaient jamais entendu parler. Ceci explique peut-être pourquoi cela s'exporte au Palais fédéral.
3 au lait, snif
L'anecdote ici, c'est que dans ma boîte aussi on fête cela et comme il y a pas mal d'étrangers1 qui sont là de passage, il faut leur expliquer cette fête super locale2. C'est une personne des ressources humaines qui s'en charge et elle sait maintenant ne plus faire l'amalgame entre Savoie et France (au début du XVIIe siècle en tout cas). Puisque c'est moi qui l'avais reprise à ce sujet, je vais la voir avant le début de la « cérémonie » pour la chambrer un peu. Je zieute son papier et vois que c'est la version anglophone de l'article de Wikipédia. Sans préciser que j'ai capté d'où cela venait, je lui balance : « Hey tu te foules pas, tu n'as rien écrit par toi même » « Non, en français j'aurais pu le faire directement à l'oral mais en anglais, je suis moins à l'aise ».
J'ai été patient, j'ai bien écouté son speech jusqu'au bout et je peux certifier qu'elle n'a même pas crédité les auteurs, ni fait circuler la GFDL aux personnes dans la salle (je précise s'il y a des rêveurs qui me lisent). Devant cet immonde forfait, je n'ai pas agi.
Que la première personne qui aurait interrompu tout cela pour parler de licences libres, conditions de réutilisation et creative commons au lieu de manger un bout de chocolat3 me jette la première marmite.
1 ce qui à Genève est un pléonasme, je sais.
2 j'ai connu des gens vivant à une heure de là qui n'en avaient jamais entendu parler. Ceci explique peut-être pourquoi cela s'exporte au Palais fédéral.
3 au lait, snif
mardi 20 octobre 2009
Brèves d'entourage - 1
C'est rigolo d'entendre ce que « les gens » pensent à propos des projets Wikimedia (ce qui revient quasi tout le temps à Wikipédia) surtout quand ils ne savent pas que je suis un peu impliqué là-dedans. Ou quand cela n'a pas grand chose à voir avec ce qu'on lit/entend dans les medias....
En plus, le fait d'avancer masqué me donne l'effet d'être un super héros (de pacotille), enfin plus Alfred Pennyworth que Bruce Wayne quand même.
Je me suis dit que j'allais recenser ici ce que j'entends. Naturellement, « Plural of anecdote is not data ».
Lieu : au boulot
Personne : une collègue âgée d'une trentaine d'années
Contexte : Discussion sur les smartphones (en fait, c'était une marque plus précise) qui est venue sur le tapis, je ne sais plus comment..
Elle : « T'as un smartphone, toi ?».
Moi : « Euh non. Tu sais moi, l'engouement pour la mode technologique...».
Elle : « Pareil. Si j'en avais un, ce serait juste pour vérifier des trucs sur Wikipédia».
J'ai rien rajouté à part un sourire mais.... y a des addicts à Wikipédia même sans contribuer, on dirait. Ou des réflexes étonnants.
En plus, le fait d'avancer masqué me donne l'effet d'être un super héros (de pacotille), enfin plus Alfred Pennyworth que Bruce Wayne quand même.
Je me suis dit que j'allais recenser ici ce que j'entends. Naturellement, « Plural of anecdote is not data ».
Lieu : au boulot
Personne : une collègue âgée d'une trentaine d'années
Contexte : Discussion sur les smartphones (en fait, c'était une marque plus précise) qui est venue sur le tapis, je ne sais plus comment..
Elle : « T'as un smartphone, toi ?».
Moi : « Euh non. Tu sais moi, l'engouement pour la mode technologique...».
Elle : « Pareil. Si j'en avais un, ce serait juste pour vérifier des trucs sur Wikipédia».
J'ai rien rajouté à part un sourire mais.... y a des addicts à Wikipédia même sans contribuer, on dirait. Ou des réflexes étonnants.
Inscription à :
Articles (Atom)