samedi 19 mars 2011

L'autre touriste

Moi aussi, j'étais à Paris le week-end dernier. Mais le samedi, je n'étais pas à l'assemblée générale car j'étais chez des amis1. J'ajoute pour me justifier que je ne suis pas membre de l'association française.

Le dimanche en fin de matinée2, je me retrouve devant l'immeuble abritant les ateliers de l'AG. La porte est fermée et je n'ai pas le code. Qu'à cela ne tienne, j'appelle un cabaliste... qui ne répond pas. J'hésite à appeler la terre entière, passer un message sur twitter (y en a forcément qui font autre chose que d'assister uniquement à la discussion) et finalement j'appelle un autre cabaliste (non romand, mais fortement sympathisant) qui répond illico et a la gentillesse de venir m'ouvrir.

Quand je rentre dans la salle (en plein atelier wikisource), je suis accueilli par une plainte : « Encore un Suisse ? » 3. Je vais m'asseoir discrètement dans un coin4 et voit l'ami Popo, au fond de la salle sur son ordinateur m'adressant un large sourire. Le reste des gens qui m'abordent (je suis sur le chemin pour la salle à manger) est légèrement plus intéressé, dirait-on : « Salut ! T'as du chocolat ? ». Il est vrai que j'en avais promis. C'est fou ce que la mémoire des gens est sélective parfois :). Grand prince, j'en fais passer quelques tablettes/disques.

Je regarde un peu la salle alentours et reconnais certaines têtes. Mais d'autres, non. J'aurais bien pris un tag (car j'imagine que des gens ne me (re)connaissent pas non plus) mais je n'en vois pas de disponible, dommage.

Après l'atelier wikisource (un beau projet mais très compliqué et, pour moi, décourageant en tant que contributeur), on grignote en papotant. Puis c'est le retour en salle pour parler des groupes de travail. Je ne prête qu'une oreille distraite à la discussion (n'étant pas membre, déjà...) et, une fois certains cabalistes arrivés, on va fomenter des complots5 dans la salle de grignotage. Cela a du bon des fois d'être un touriste ! Même qu'on ne veut pas nous laisser repartir.... ou qu'on veut « juste » ralentir notre retour au bercail. Le voyage fut en effet un peu plus long que prévu.


1. et bien enrhumé aussi, mais cela n'a pas de rapport.
2. Je ne voyais pas non plus l'intérêt d'être sur place aux aurores. Déjà pour voir un peu les amis qui m'hébergeaient. Et aussi parce que connaissant les zigotos et imaginant leurs agapes de la veille, je n'étais pas sûr qu'ils allaient commencer super tôt. Ah oui, et j'étais un peu malade également.
3. Le drame de l'émigré : considéré comme un Français en Suisse et comme un Suisse en France
4. Enfin, sur une chaise
5. Ou juste dire des bêtises

2 commentaires:

P. Lechien a dit…

Ouais, et devine qui a chopé une crève d'enfer, quelques jours après cette aventure pleine d'une promiscuité de mauvais aloi?

Erdrokan a dit…

En tout cas, 4 jours après, tu étais fringant tel un poney !
Et puis je te trouve un peu dur avec notre passagère en promiscuité, tout n'est pas de sa faute enfin !! Déjà qu'on a établi que c'est de ta faute si le voyage a duré plus longtemps que prévu !! :)