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| Madrid, Espagne. |
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| Genève, Suisse. |
Collectionner des chaussures c'est bien, en tout cas ça occupe. On arrive même, à terme, à une certaine expertise qui permet de classer en genres et sous-genres.
Figurez-vous que je viens, à quelques jours d'écart, de recevoir cette espèce étrange parmi l'étrange du monde de la pompe abandonnée: la chaussure aérienne.
C'est plus original que des boules de Noël.
3 commentaires:
En Amérique du nord, dans les villes, la présence de chaussures accrochées dans les airs indiqueraient les limites de territoires revendiqués de gangs de rue. On en parle dans ce texte sur le "Lancement de chaussure" ("shoe tossing") ici: http://anne-tranche-de-vie.over-blog.com/article-des-chaussures-dans-les-airs-81584251.html
Hum... ce n'est pas aussi drôle ! Dans les pays latins (et dans les Caraïbes), on accroche aux câbles qui traversent la rue les baskets d'un jeune du quartier qui vient de mourir. Dans certains endroits, elles restent souvent plusieurs mois. En République dominicaine, on utilise l'expression familière "rendir los tenis" pour "mourir". Dans certaines îles, comme Saint-Martin, Anguilla ou Puorto Rico, on en voit beaucoup dans les rues "difficiles", mais il n'y a à ma connaissance aucune notion de gang, encore moins de délimitation de territoires.
ça "mériterait" un article sur Wikipédia (si ce n'est pas déjà fait), je suppose
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