J'avais déjà remarqué que les robots wikipédiens ont, outre leur formidable capacité à accomplir à la chaîne et en un temps record les tâches les plus fastidieuses, une fonction non quantifiable mais pourtant essentielle à la bonne humeur générale. Les bots sont en effet souvent drôles1.
Et ils n'ont pas fini de le prouver, même si ce n'est jamais vraiment leur faute.
Alecs.bot (un nom a priori peu amusant) est, comme l'indique son dresseur, destiné à effectuer "des modifications répétitives qui seraient extrêmement longues à faire manuellement". En clair il remplace des balises automatiques dans les textes, ou corrige des fautes extrèmement fréquentes (genre "si il" → "s'il"), et caetera. D'ailleurs, il le fait tellement bien et sans vagues que depuis un an il est doté du bot flag, qui lui permet de passer sous le radar des modifications récentes (car il est plus facile d'y voir passer les vandales si leurs éditions ne sont pas cachées au milieu de 500 modifications identiques).
Et puis, des fois, il ajoute des bandeaux de portail sur les articles correspondants. C'est plus subtil, puisqu'il faut je suppose paramétrer les éléments de texte qui permettront au bot d'associer le sens de l'article avec le bandeau correspondant. Sauf que parfois le bot dérape, ou lit mal, ou fait dans l'humour noir.
Parce qu'ajouter le bandeau du Portail Gastronomie aux articles sur l'anorexie et l'anthropophagie, il fallait quand même oser.
1: En tout cas, des noms comme DasBot et Bot de Paille, moi ça me fait toujours autant rire.
3 commentaires:
Très poétique, ton image...
On me demande du cybercochon, je fais du cybercochon.
T'as pas honte de montrer l'accouplement de deux bots mâles? T'as pensé une seule seconde que ça pouvait troubler les jeunes bots qui ne manqueront pas de passer par là? En tout cas, je ne laisse pas mes bots tous seuls sur Internet et c'est pas près de changer.
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