vendredi 3 juillet 2009

Cure de jouvence

Il y a deux mois, j'évoquais la difficulté qu'ont certaines personnes à se faire à l'interface (et aux règles, écrites ou pas) de Wikipédia. Après plus de trois ans sur le site, on a assimilé la plupart de ces éléments (ou sinon, il y a un souci... peut-être n'est on pas vraiment venu pour aider à faire une encyclopédie) et on oublie (oui ce « on » est parfois très pratique) toute la courbe d'apprentissage. Bref, ce n'est pas facile de se remettre dans l'état d'esprit qu'on avait « dans les premiers temps ».

Et pourtant, je me suis repris ce passé dans la tronche cette semaine. Suite à une conversation de bistro, je me suis rappelé le projet frère qu'est Wikisource (non que je l'ai oublié mais je le connaissais vaguement, on va dire) car en effet « Avoir une bibliothèque universelle libre, accessible en plein texte, est un but fabuleux aussi (...) ». Curieux de nature, j'ai donc cliqué sur le lien et ai commencé à fouiller un peu pour voir comment on fait. Et je dois avouer que j'ai été largué. Moi qui m'attendais à trouver une interface identique, j'ai été complètement déboussolé par les onglets « page », « texte », les validations faites par plusieurs contributeurs...

Comme à mes débuts wikipédiens, j'ai compulsé les pages d'aide (tout est toujours indiqué sur les projets Wikimedia, le seul souci c'est de trouver où, bon sang) pour essayer de comprendre comment cela fonctionne. Cela m'a pris pas mal de temps et je ne suis pas sûr d'avoir tout capté, d'avoir une vision d'ensemble. Moralité, à quelques exceptions près (la syntaxe wiki est la même), je me suis retrouvé dans la situation des petits nouveaux que j'évoquais plus haut. Je pense que cela doit être ça qu'on appelle une leçon d'humilité...

1 commentaire:

Pymouss a dit…

Moi aussi, j'y risque un orteil, comme le vacancier qui arrive en ce moment sur la Côte d'Émeraude et se risque à sa première baignade de l'année.

Je crois que je vais m'y plaire dans ce projet, même si la prise en main est assez délicate. C'est aussi ça qui est stimulant. Et puis dire à la fin : « J'ai écrit le Trévoux ! », ça le fait, non ?