Visiblement, il s'agit soit d'un mauvais timing, soit d'une épidémie: quelqu'un vient encore d'essayer de faire interdire l'accès à Wikipédia dans son pays parce ce qu'il y a vu ne lui plaisait pas, et il vient lui aussi de se faire ramasser - avec bien sûr effet Streisand à la clef:
Le gagnant de la semaine (je n'ose plus dire du mois, même si comme indiqué ci-dessus l'essentiel s'est passé entre fin novembre et mi-décembre) s'appelle Bob Sijthoff, homme d'affaires néerlandais qui n'aime apparemment pas qu'on raconte qu'il fait pression sur les banquiers suisses (et fait de la prison, en plus). Les chiffres de fréquentation de l'article sont relativement faibles parce que la Cour l'a débouté pronto - le communiqué de Wikimedia-NL à ce sujet est disponible en anglais: en résumé le monsieur a confondu Wikipedia, Wikimedia Foundation et chapitre local (ça arrive), et n'a pas non plus pris la peine de contacter qui que ce soit à ce sujet avant de dégaîner ses avocats (ce qui est fâcheux). Pour anecdote, Philippe Manœuvre s'était contenté de demander gentiment quand l'annonce de son décès a été postée et avait eu toute la collaboration nécessaire (il faudra par contre m'expliquer comment 20 minutes a pu tomber sur une info restée 39 minutes en ligne).
Pendant ce temps, à Berlin, Lutz Heilmann se dit que sa notice biographique est désormais disponible en 22 langues. C'est une de plus que Virgin Killers, l'autre participant de notre grand jeu, qui mène toutefois la danse avec un million de visites en cinq jours - le sexe vend plus que la politique.
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