La nature des apports a cependant sensiblement évolué: dans les premiers temps, la plupart des interventions se cantonnaient pour l'essentiel à deux champs:
- soit à des questions de procédure: le CAr débutait, les règles de fonctionnement n'étaient pas très sûres, comme le montre la question sur l'emplacement à réserver à ceux qu'on n'appellera jamais directement "témoins"3;
- soit à une extension de l'arbitrage lui-même, les parties utilisant la page de discussion pour ajouter ou préciser des arguments à leur exposé initial, ou simplement répondre aux commentaires qui des arbitres, qui de la partie adverse.
Image: nombre moyen de témoignages ou avis exprimés par des tiers lors d'un arbitrage. La section "Témoignages" prend sa forme actuelle au cours du IVe CAr.
J'imagine que cette "belle" progression est le reflet de deux phénomènes distincts, à savoir:
- le nombre de contributeurs augmentant, le nombre de personnes pensant utile de partager leur opinion progresse linéairement;
- le manque de règles claires quand à ce qui distingue un témoignages utile d'un simple déversement de fiel ou de l'énoncé d'une évidence ("cet arbitrage est pathétique") dont tout le monde se tamponne.
1: Crédits à Serein pour s'intéresser au devenir des arbitrés, et à Pierrot pour m'avoir donné l'idée de regarder du côté des témoignages.
2: Voir même plus loin, puisque même un des frères Bogdanoff a jugé bon de venir donner son avis.
3: dès l'institutionnalisation du procédé, la rubrique ad hoc s'est intitulée "témoignages" et pas "témoins". Même lorsque les arbitres y font référence, le terme de témoin n'est pour ainsi dire jamais utilisé.
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